Taqallam pour la liberté

d’expression et la créativité

Malgré l’existence d’un environnement médiatique plutôt favorable depuis la révolution du  17 décembre 14 janvier 2011, qui a marqué la chute du régime autoritaire et libéré l’expression en Tunisie, l’accès – toujours difficile – à l’information et le manque de professionnalisme de nombreux journalistes, concernant notamment le traitement de l’information, ont constitué jusqu’ici des obstacles importants à l’exercice d’un journalisme sérieux, indépendant et objectif.

Absence de vérification de l’information, absence de diversification des sources, confusion entre rumeurs et informations fiables, manque d’objectivité dans l’écriture ou la narration des faits, traitement archaïque et statique de l’information qui ne profite pas des nouvelles technologies et outils mis à disposition… autant de lacunes journalistiques qu’il est important de combler.

10 ans après leur révolution, Les Tunisiens-nes ne profitent pas toujours de l’ouverture relative de l’administration ni des législations progressistes liées à l’accès à l’information. Ils et elles ont besoin de plus qu’une loi qui garantit la liberté d’expression et l’accès à l’information. Ils et elles ont besoin, plutôt, d’une présentation simple, claire et jolie de l’information. Une vulgarisation des données qui pourrait aider les gens à comprendre l’information et agir par la suite. 

Le projet “Taqallam for freedom of speech and creativity” s’inscrit dans une logique innovante et créative qui met le public au cœur du processus de l’industrie de l’information. Une logique qui accompagne le processus de la visualisation de l’information et amplifie son impact sur la société. 

Le but est d’assurer une information crédible, engagée et accessible au public pour que ce dernier puisse comprendre comment fonctionne son pays et agisse, par la suite, pour pousser vers le changement positif.

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